Guide des relations entre collectivités locales et associations - Pièges et solutions
Gérer sereinement les relations avec ses associations
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Cadres territoriaux
Acteurs du monde associatif
Les associations, en partenariat avec les collectivités, assurent une mission d’intérêt général, voire de service public, et cela n’est pas sans risque. Il s’agit en effet d’éviter plusieurs périls juridiques : la gestion de fait, la requalification de certaines prestations assurées par ces associations en marchés publics ou délégations de service public et l’accomplissement par l’association de tâches non susceptibles d’être accomplies par une personne privée, sans oublier les questions de conflits d’intérêts qui prennent de plus en plus d’importance dans le débat.
Dès lors, quel type de relations la collectivité doit-elle nouer avec les associations qui interviennent dans le champ de l’action publique ? Comment calibrer, en termes juridiques et financiers, la relation avec l’association ?
Tout l’intérêt de cet ouvrage consiste à ne pas seulement pointer les risques de la relation entre communes et associations, mais aussi, et surtout, à donner des solutions concrètes permettant de résoudre ces difficultés. Surtout, il replace la réflexion juridique dans le contexte des politiques mises en œuvre, qui déterminent la place du milieu associatif dans le projet local.
Extrait du sommaire
1 Sept grands principes
- Sauf cas particuliers, la commune n’est pas obligée d’aider une association
- L’aide à l’association doit s’inscrire dans le cadre des compétences de la collectivité
- La commune peut devoir proportionner ses aides
- La commune et les élus doivent prendre garde aux risques nés de leur présence « des deux côtés »
- La commune doit distinguer entre vraies et fausses associations
- La commune et l’association doivent respecter un minimum de transparence financière et administrative
- La commune doit prendre garde aux difficultés propres à certains types d’aides
2 Trois écueils
- L’association ne peut agir en lieu et place de la collectivité
- L’association doit être autonome lorsqu’elle utilise une subvention ou qu’elle perçoit une recette publique (gestion de fait en dépenses ou en recettes)
- L’association ne doit pas se transformer en prestataire de services, sauf à respecter les règles de la commande publique (marchés publics ou DSP)
3 Trois solutions
- Un préalable aujourd’hui incontournable : mettre fin aux éventuels conflits d’intérêts
- La remunicipalisation
- L’association autonome subventionnée sans prestations de services
- L’association autonome prestataire de services... une solution avec des variantes possibles
Docteur en droit public (Paris II) et diplômé de Sciences Po Paris, Éric Landot est avocat au barreau de Paris. Il a été chargé d’études à l’Association des maires de France. Le cabinet qu’il a fondé est dédié au droit public et privé des collectivités locales. Il a rédigé plus de 1 200 articles et 31 ouvrages.
Diplômé d’études supérieures spécialisées (DESS) en droit de l’économie mixte/juriste d’entreprise public (Université Paris II – Panthéon Sorbonne), Emmanuel Salaun est chargé d’études juridiques à l’Association des maires du Loiret depuis une vingtaine d’années. Rédacteur d’articles dans différentes revues, il a écrit divers ouvrages. Il intervient régulièrement comme formateur auprès des maires et des élus locaux.